Jean Echenoz raconte la vie d’Emil Zátopek, la «locomotive tchèque» coureur de fond tchécoslovaque des années 50 où il pulvérise de nombreux records notamment sur 10 000m et 5 000m. Echenoz décrit « un type comme tout le monde » qui doit gagné pour vivre dans un Tchévoslovaquie communiste et qui fera le tour des stades du monde entier pour décrocher des médailles et remporter de nombreux titres malgré son absence de style : cette « petite foulée courte, heurtée, inégale, saccadée »