Randonnéevoyage

Trekking Népal

Dépaysement
Février 2002, quelques mois avant la naissance de ma 2ème fille, j’ai eu envie de partir découvrir le Népal et ses chemins d’altitude. Avec Nico, on décide de partir 3 semaines sur un double trekking, le Tour des Annapurna, plus le balcon des Annapurna, on prévoit 12 jours de marche avec quelques jours de rab pour visiter Katmandou et ses alentours et Pokhara. Dès l’atterrissage, le dépaysement est total et notre guide francophone, Sundhar, va nous guider à travers la ville et les sentiers Himalayens et faire le lien avec les gens que l’on rencontrera. Nous avons preferé prendre un guide car à cette période, les Maoistes étaient très présent dans certaines régions et étaient réputés pour demander pas mal de bakchich aux touristes. Nous n’en rencontrons aucun pendant notre rando.

Balcon des Annapurna
Nous rejoignons Pokhara en bus et taxi local et partons sur le chemin dit « Tour des Annapurna ». Dès les premiers jours j’ai eu des débuts de tendinites aux genoux à cause des marches taillées à même la montagne. J’ai jamais vu ça ailleurs, je ne pensais pas que cela pouvais exister, des centaines de marches (trop) hautes, montent vers les hauteurs et traversent les villages. Sur les chemins, nous avons croisés des porteurs capable d’emmener un frigo ou un TV à plus de 3000 mètres d’altitude. Et certains avec nous avons discuté grâce à notre guide, nous explique qu’ils ont plus de 60 ans (environ) et qu’il sont porteurs depuis l’âge de 14 ans…

Montagnes sacrées
Les népalais respectent énormément la montagne, a tel point que certaines sont interdites aux alpinistes, comme le Machapuchare (ou Fish tail in english). Cette montagne est complétement envoutante et pendant une bonne partie du trekk, nous l’avions en point de référence car elle est facilement reconnaissable avec son sommet en queue de poisson.

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