Pour la 6eme année je suis partis courir le Marathon des Burons en Lozère. Cette course a été mon premier trail et je continue a la courir car elle a su garder l’esprit trail, à savoir un attachement à son environnement, une réelle solidarité entre les coureurs, des bénévoles et un public fervent qui encourage tout le monde. Et puis l’autre avantage, c’est que Nasbinals se trouve au coeur du pays du bon fromage (Salers, Cantal, Tomme de chèvre…), de la bonne viande et toute la charcuterie qui va avec !
Donc vous pouvez manger un très bon aligot/saucisse au barbecue après la course accompagné d’un rouge et d’un yaourt du coin. Non, je ne suis pas gourmand.
Cette course me permet de voir ma progression et elle rentre parfaitement dans mon plan d’entrainement pour l’UTMB. Un peu fatigué de la route de la veille, je savais que j’allais pas faire une énorme performance mais je voyais plus tôt ça comme un très bon enchainement sur 2 jours pour préparer mon corps a des efforts longs sur plusieurs jours de suite.
Je suis donc levé calmement après avoir mangé un GatoSport de Overstims qui me permet de dormir le plus possible puisque je le prends seulement 1h30 avant le départ et je suis moins « lourd » qu’avec mon ancien régime gâteau de riz banane. Depuis 3 jours je buvais la boisson Malto antioxydant qui permet de recharger et d’augmenter les réserves énergétiques ce qui évitait les crampes dont je suis victime en fin de course en général.
Départ a 7h15 au milieu du peloton, les premiers kilomètres se font assez calmement car j’ai peur de « coincer » sur la deuxième partie que je connais et où il y a les 2 difficultés du parcours : une piste de ski très raide et ensuite un dernier coup de cul avant la descente vers le village. Niveau météo, ce n’est pas joli (bruine) mais il ne fait pas trop froid, j’ai la chance d’avoir une tenue The North Face Flight Series « BETTER THAN NAKED » qui sèche très vite grâce à son tissage particulier.
Une fois arrivé au premier ravitaillement en milieu de course, je vois que je vais bien et que je peux commencer accélérer, ce que je fais en faisant très attention dans les descentes pour éviter toute entorse. Je cours une bonne partie avec un marathonien qui a un super rythme et avec qui je commence parler courses, entrainenemt, etc.… Le temps passe plus vite et on s’entraine dans un bon rythme. Je continue d’accélérer même si mon objectif de finir en moins de 5h est perdu.
Comme chaque année, le Marathon annoncé à 42 km, « p’tet 43… » par le speaker sur la ligne de départ (!), se transforme en 45 km mais les deniers kilo se font très rapidement aider par la légère descente et surtout le public chaleureux qui encourage tout le monde.
Je finis en 5h25 à la 69e position sur 456 mais je reste décu car le premier est à 2 heures devant moi ! J’ai encore beaucoup de travail devant moi pour faire mieux. Patience. En attendant, je vais manger un aligot !