cycling

Haute Route Pyrénées

La Haute Route est une cyclo-sportive originale qui existe depuis 6 ans maintenant. Originale car elle a pour terrain de jeu 3 massifs différents : les Alpes, les Pyrenées et les Dolomites.

Très haute route
Le 20 août dernier, nous étions 450 sur la ligne de départ à Anglet. J’ai eu la chance d’être sélectionné pour intégrer a Team Mavic, composée de Gilles, un solide grimpeur habitué aux cols des Alpes, de Maria, une Madrilène qui aime discuter même au milieu du Tourmalet… et de Nicolas Roux, ambassadeur Mavic et Canyon.

Des courses à pieds par étapes, j’en ai déjà fait pas mal, mais des grandes étapes à vélo sur d’aussi belles distances avec 4 cols et minimum 3000m de dénivelé par jour, ça j’avais jamais fait. Mon but était de finir et surtout de prendre un max de plaisir en découvrant ce massif Pyrénéen que je connais très peu.

Ça débute fort sous la pluie, à travers le pays basque, premières chutes dans le peloton un peu trop pressé de gravir le premier col (Ahusquy) sur de petites routes. Malgré la brume et la pluie, j’essaie de pas trop me crisper et de profiter mais cette première journée qui sera pour moi une des plus dures, notamment le 2ème col et l’arrivée à La Pierre St-Martin.

Col après col
Les jours suivant seront un enchainement de cols, avec des pourcentages allant jusqu’a 20%, des montées qui peuvent faire 25 km et des distances qui vont de 90 à 130km. Une routine s’installe dans notre « team », lever très (trop) tôt vers 5h30, petit dej costaud, préparation des vélos, on remplit les bidons et c’est l’heure de partir. Quelques heures plus tard, une fois la ligne d’arrivée passée, on part récupérer nos sacs à dos, on se douche, on mange, on se fait masser, on re-mange et surtout on boit car les températures atteignent 40° et parfois on re-mange.

Gilles tient bon dans le groupe de tête toute la semaine et finira 14ème au classement général, quand à Maria elle finira à la 6ème place chez les femmes, quand à moi je finirai à la 189ème place sur les 450 partants.

Of course
La grande majorité des participants sont anglo-saxons et viennent du bout du monde. J’ai discuté (comme j’ai pu car parler anglais dans un col, il faut un certain entrainement…) avec des Anglais, des Australiens, des Américains, qui étaient en train de vivre un de leurs rêves : emprunter les routes mythiques des Pyrénées. La plupart était d’un bon niveau, bien équipée, parfois avec un tour opérator en plus de l’organisation qui les prenait en charge de A à Z, et certains avaient même un coach avec eux pendant la journée ! En parlant avec eux, j’ai compris que le cyclisme était un sport jeune dans leur pays, de « pointe », qu’ils ont découverts il y a seulement 10 ans avec Amstrong.

Cette semaine restera une de mes plus belles expériences sur un vélo, grâce à l’organisation sans faille, la fatigue passe au second plan et il ne reste que l’envie de reprendre la route chaque matin.

En juin prochain, OC Sport propose une nouvelle destination américaine : les Rockies dans le Colorado. Le format sera toujours le même; entre 800 et 900 km, plus de 20 000 mètres de dénivelé positif en sept étapes chronométrées pour découvrir les 20 cols principaux du massif traversé. A suivre donc !

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One comment

  1. Belle balade !
    ça donne envie d’investir dans un vélo un peu plus efficace que mon vieux Lapierre des 80’s 😉 et d’aller tâter quelques bons cols !

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